Après les frimas, la pluie s’invite ce vendredi et me permet, pour cause d’oisiveté passagère, de poster ces petites observations d’ êtres que je chéri .
Ce sont les plus petits canards d’Europe qui sont entre 50 et 250 dans la vasière 2 de la saline .Ce bassin est recouvert de salicornes annuelles, qui en hiver, relarguent quantité de graines dont sont friands ces graciles anatidés .Les sarcelles, car c’est d’elles dont il s’agit, viennent au gagnage principalement la nuit où au crépuscule (à la passée), sauf durant les grands froids ou leurs plus grands besoins de nourriture les poussent à venir se restaurer le jour .
Les mâles sont( sauf en été ) , comme la plupart des canards, beaucoup plus colorés que les femelles, en livrée brune, qui ont besoin de discrétion lors de la couvaison .
Toujours aux aguets et très nerveux, ils communiquent par un délicieux sifflement métallique et peuvent brutalement quitter les lieux s’ils voient un prédateur (ex: busard des roseaux ) ou un danger potentiel .
Les images sont prises d’assez loin pour ne pas les effaroucher et qu’elles n’aillent se jeter dans la gueule du loup (comprenez les chasseurs …).
dans cette autre séquence, on peut voir leur méthode d’alimentation qui consiste à basculer pour atteindre les graines ( ou animalcules) du fond , c’est ce qui différencie les canards de surface, des canards plongeurs ( ex : fuligules ).
Dans quelques semaines ils quitteront la saline pour aller nicher en marais doux au nord de l’Europe et je serais au RDV cet automne pour admirer de nouveau ces petits bolides aériens .