Pendant que les poussins d’échasses ( nés le 19 Mai comme prévu !) vaquent à leurs occupations, que des couples d’avocettes ont trouvé « enfin » le chemin de la saline ( plus de 10 cples) et que le soleil fait rapidement son travail d’évaporation de l’eau salée du marais, j’en profite pour vous montrer mes ruches, installées sur le marais, peuplées de petites copines butineuses.
Sur la saline il y a peu de plantes nectarifères ( dans quelques mois il y aura quelques asters et statices )et c’est donc sur les prairies jouxtant le marais que mes apis melifera vont aller chercher leur trésor, et principalement sur les champs d’œnanthe safranée .
On reconnait l’abeille noire bretonne à sa « robe » marron unie et des métissées ( italo-noires, …)à leurs abdomens teintés de jaune les faisant un peu ressembler ( pour les novices ) à des guêpes .
Après cet aparté revenons au sel !depuis quelques jours comme je le disais en introduction, le soleil a refait son apparition et il a pour effet( avec le vent ) de permettre, grâce à l’évaporation, l’apparition du chlorure de sodium .Mais avant la formation de ce sel, des réactions chimiques vont s’opérer dans l’œillet et sont un préambule indispensable .
C’est ce que j’observe actuellement et ce qui conduit à me faire espérer une récolte très prochaine !
D’abord, il y a la formation du chlorure de calcium:
Il forme une croute dure et vue de près, il y a plein de petites aiguilles .
A gouter, cela est assez fade et granuleux .
Viens ensuite le chlorure de magnésium :
Si l’on goute celui ci, il est poudreux et amer et forme comme des cristaux de sodium sur l’argile ou comme la fleur de sel, celui ci, peut flotter .
Bref « cela sent bon « , mais tant que le sel n’est pas récolté, ne nous réjouissons pas trop vite car la pluie peut arriver du jour au lendemain et faire reculer le processus de cristallisation .