Comme vous le savez déjà, le sel est arrivé et malgré quelques interruptions dues à la pluie ( 7 mm hier notamment et 25 mm il y a quelques jours ), la récolte commence !
Au début, le sel ramassé était trop gris et teinté de rouille ( oxyde de fer ), ce qui est normal lors d’ une remise en état , puis peu à peu, il s’est éclairci . Bien sûr il reste gris, c’est un gage de qualité et d’artisanat, mais il a fiere allure sur les ladures et enjolive le marais salant qui retrouve sa raison d’être .
Il y a quelques améliorations encore à apporter pour que ce marais soit plus productif et plus esthétique, mais c’est surtout la nature qui, en mettant des petites touches de couleur verte sur les digues grâce à la végétation, va faire le gros du boulot !
Et vu d’en haut grâce à Christophe Charron aujourd’hui : merci à lui !
D’un peu plus près !
On voit bien que le fer du sol , en rencontrant l’eau salée, s’est oxydé!
Sinon, coté « piafs », la saison de reproduction est passée, mais des avocettes retardataires sont encore à élever leurs poussins, attention si vous passez par là !!
De nombreuses échasses juvéniles nées cette année sur le marais salant de Truscat ont pris leur envol et sont repérables par rapport aux adultes, grâce à leur plumage plus marron et leur cri plus proche du « gazouillis » !
Leurs pattes sont également plus jaunes sale qu’oranges .
Ils sont d’une telle vivacité, lorsqu’ils s’alimentent, qu’il est très dur de faire leur portrait !Ils ont raison car dans quelques semaines, ils leur faudra parcourir des milliers de kilomètres et une bonne réserve énergétique leur sera nécessaire .
Les jeunes tadornes n’ont malheureusement pas eu cette chance, car j’ai vu au moins l’un d’entre eux dans la gueule du renard !
Telle est la dure loi de la saline …