Jour de pluie qui sonne un peu comme une fin de saison, alors un petit article pour ne pas oublier de bons petits moments ensoleillés .
La nouvelle saline de Sarzeau a très rapidement , à ma grande surprise, été découverte par de nombreux visiteurs cet été ! Pas de souci particulier et au contraire de bons échanges avec des personnes avides d’informations et admiratives de la beauté de la nature. En remerciement à notre mère à tous ( la pacha mama !), des œuvres d’arts on été réalisées et je vous propose d’en voir certaines (une toute petite sélection, désolé pour les oubliés, il y en trop ! ) :
Un visiteur ( Sylvain Léa) est également venu et a laissé des images « attrapées » par son moustique géant, cela donne autre chose que de monter, comme je le fais souvent, dans un arbre pour prendre de la hauteur !!
Il y a peu, je vous avais parlé de deux chevaliers de passage sur la saline… un autre de plus grande taille et très bruyant par son cri est arrivé et va rester tout l’hiver : le chevalier aboyeur.
Son cri extrêmement puissant et lancé fréquemment, sans raison apparente, lui a donné son nom.
Le voici derrière un guignette pour que vous remarquiez la différence de taille :
et ensuite seul se mirant dans l’eau :
Un envol brutal de ces limicoles ! Je lève la tête et ce que je soupçonnais se joue : un rapace les a effrayés !
Celui ci passe moins souvent que la buse ou le busard car il ne mange pas de proies qui habituellement sont présentes sur le marais .
En effet la bondrée apivore, et contrairement à ce que sous entend son nom, mange des vespidés – c’est à dire, des guêpes et frelons, ainsi que des vers de terre, les jours de vache maigre.
D’ailleurs en passant sur ma digue j’ai repéré ce qui l’avait attiré par là et les reliefs de son repas :
Je m’arrête là pour aujourd’hui, bien que j’ai encore beaucoup de belles choses à vous conter sur la vie quotidienne de la saline du paradis, mais je le ferai à un autre épisode …
Passionnant, super..
Il faut absolument que l’on se rencontre.
Je pourrai vous parler de l’histoire de ces marais.
Quand Etienne de Francheville à rachetê la propriété à la famille de Lévenoy, au XVIème, seuls existaient les marais des salorges, sur les quels vous travaillez actuellement.
En fait, nous avons les papiers aux Archives Departementales (j’ai de belles copies qui pourraient vous intéresser.) de la concession faite par François II, duc de Bretagne, à son secrétaire Jean Maubec, en 1463.
Mais, déjà, en 1463, il s’agissait de remettre en état des marais plus anciens.
En 1540, Il y avait 75 oeillets.
En 1672 : il y a 100 oeillets
Puis, un autre aveu de 1672 permet de constater l’extension de 120 oeillets entre la péninsule de Truscat et le manoir. (J’ai aussi les copies)
J’ai passé 1 semaine à Truscat en août, et j’ai été deux fois voir votre travail remarquable. J’y retournerai avec passion!
Il faudrait absolument que je vous rencontre.
Cordialement
Benoît Goullin
0661325995
benoit.goullin@wanadoo.fr
Ps: vous reste t’il un des kits que vous vendiez au marché ?
J’ai tout donné à mes enfants et petits-enfants.
merci pour les infos ! nous pouvons en effet nous voir, j’en serais enchanté ! donnez vos disponibilités et je vous dirais si je suis libre, car je dois gérer les enfants et les marchés .
cdt
Olivier
merci de ces joyeuses descriptions et de ces petits film!!!
L’addition n’est pas salée..
Je lis actuellement l’ histoire de la vie d’ une religieuse pauline qui se nommait Pauline de Pinczon du Sel..du Sel de Bretagne bien sûr..Cette soeur religieuse hospitalière de Saint Thomas de Villeneuve aurait certainement aimer méditer en cheminant autour du marais au temps où il y avait 120 oeillets.
Merci à Benoît Goulin pour avoir su donner vie à l’ histoire de ce marais salant..sans mettre trop de sel sur les blessures de l’ Histoire.
Le syndicat des correcteurs va officier.
Je viens de faire une faute impardonnable en écrivant Goulin au lieu de GOULLIN. Veuillez m’ en excuser.
Jean-michel Marchand
jmpenlan@gmail.com
Tout d’abord je voudrais dire un énorme merci pour tous les beaux reportages photos, et un énorme bravo pour votre travail à tous les deux. Nous avons parlé en été à St Gildas avec Olivier d’une visite que nous souhaitons faire le mardi 19 septembre dans l’après-midi avec un petit groupe d’amis (anciens d’Ecole de chimie de Rennes et quelques conjointes !- 10 personnes environ).
Nous sommes mardi dernier allés repérer le lieu, et avons commencé par prendre le chemin tout droit vers le bois, après avoir compris qu’il fallait prendre l’autre chemin (à droite en venant du parking). Une question : pour des gens âgés, marchant difficilement est-il vraiment impossible de rapprocher une voiture de cet embranchement ?
Nous avons hâte de découvrir pour de vrai, après avoir regardé toutes ces belles photos. Merci de nous dire si vous serez sur le site pour vous entendre nous donner quelques explications; merci d’avance.