Alors que le marais et le paludier semblent endormis, des transformations invisibles au fond des bassins s’opèrent et contribuent à enrichir le milieu. Des micro-organismes se multiplient ( j’observe de plus en plus de copépodes ) et comme ils sont à la base de la chaine alimentaire, il y aura bientôt une faune riche et bien visible.
Ce qui est plus apparent et remarquable, à mon avis, se voit, en ce moment, sur les arbres à feuilles caduques qui entourent le marais : ils sont couleur rouille et contrastent avec les chênes verts
L’orage d’hier accroît le contraste et le niveau d’eau peu élevé des bassins, sans les rides dues au vent, forme un miroir apaisant.
Le château de Truscat visible partiellement par son coté-sud est, niché dans un écrin de verdure, contemple depuis des siècles les métamorphoses du marais salant .
Voila quelques ambiances du moment, alors que des milliers d’oiseaux me saluent quotidiennement depuis leur site d’hivernage à coté et que je continue laborieusement à panser ma saline …