La mer a enfin trouvé son chemin dans l’étier autrefois obstrué, pour « nourrir » le plus grand bassin du marais salant. La vasière ainsi embellie montre fièrement les ilots qui ne manqueront pas d’accueillir une multitude d’emplumés nicheurs au printemps .
Un deuxième bassin de même surface ( 3 hectares ) jouxtant la vasière, mais plus sauvage et couvert de salicornes a été également inondé. Il va être très apprécié des oiseaux, notamment des sarcelles d’hiver qui adoreront consommer les innombrables graines de salicornes et de soudes maritimes .
Du coté de la saline, avant que l’eau des réserves ne s’écoule dans le labyrinthe de bassins, y’ a du boulot !!! Tout d’abord dessiner les œillets, construire les galponts (petites diguettes de séparation entre les œillets ) et ensuite benner les fonds afin de les aplanir parfaitement et de créer une pente avec les fars (bassin de chauffe du circuit ). A raison de 10 cm d’argile à enlever sur plus de 2000 m2, ce sont plus de 200 tonnes d’argile qui doivent être retirées à la boyette ( pelle à bras ) et transportées à la brouette.
Cela prend donc forme lentement et chaque minute passée je pense à me pincer pour être sûr que je ne rêve pas et que ce paradis sur terre est bien ma saline …
à bientôt !