Comme vous devez le constater, le temps est peu propice à l’évaporation de l’eau salée et au travail au marais !
Les niveaux d’eau sont parfois très élevés dans le marais, suite aux fortes averses orageuses et dépressions, ainsi le paludier passe plus de temps à vidanger l’eau douce qu’à travailler !
Donc je regarde l’arrivée des premiers oiseaux nicheurs : hier 38 avocettes se bagarraient et paradaient et je regarde ce que ma caméra « posée », cette fois ci, à proximité du marais a « attrapé » :
Un mustélidé masqué qui aime passer sur mes digues, d’autant que son terrier est à quelques mètres du marais : le blaireau
Une nuit j’ai eu 167 vidéos déclenchées devant le terrier du blaireau ! J’étais très content et après les avoir vues, ai constaté que c’étaient 167 vidéos d’un … mulot qui, très dynamique, passe sa nuit à faire des acrobaties, en voila un exemple significatif :
A un autre endroit distant de deux mètres de la saline, l’on croise des animaux que je n’ai jamais vus le jour :
Un autre mustélidé chasseur de souris et de mulots : la fouine
Et un rongeur que je n’avais pas encore croisé non plus, je vous laisse deviner :
Lui je le vois régulièrement de jour :
J’ai parfois la possibilité, quand même de travailler et ai terminé de remplir le gobier ( 2 ème bassin du circuit après la vasière ) d’argile pour établir des fonds corrects :
L’argile ensuite « amigaillée « ( c.a.d cassée et dispersée ) va ensuite, au fil des mois, s’assouplir et se lisser.
Le fond deviendra bien régulier l’année prochaine, comme sur cette image :
A bientôt les amis 🙂